Publié dans Editorial

Droit et devoir !

Publié le mardi, 23 juin 2020

Lénine disait un jour « A chacun ses responsabilités, de chacun son devoir et après tout le droit ! » Vladimir Ilitch Oulianov 1870-1924), de son vrai nom, voulait haranguer ses partisans venus nombreux l’écouter, lors d’un meeting, sur la priorité du concept des responsabilités et du devoir bien avant la notion de droit. Que chacun prenne ses responsabilités et s’acquitte de son devoir d’abord avant de réclamer son droit !
Le secteur privé dans son ensemble  a fait savoir sa déception pour ne pas dire son rejet pur et simple du plan de relance multisectoriel présenté par le Chef de l’Etat lors de la rencontre du 17 juin à Iavoloha. Devant un parterre de patrons de société et de capitaines d’industrie regroupés au sein du FIVPAMA et GEM, le Président Rajoelina Andry, en présence du PM Ntsay Christian et des membres du Gouvernement a esquissé la stratégie globale que l’Etat compte mettre en œuvre dans le cadre de la relance de l’économie  nationale. Durement affecté par la pandémie de Covid-19, le tissu économique du pays peine difficilement à se remettre par soi-même.
L’Etat ne voulait pas déroger à son rôle principal de facilitateur et a pris ses responsabilités dans la remise en route de l’économie nationale. Le Chef de l’Etat a annoncé la mise sur pied d’un programme  de redressement soutenu à la base par un crédit global, un plan Marshall, financé par les ressources publiques propres d’un montant total de 1.040 milliards d’ariary, un plan multisectoriel touchant les grandes activités relevant du secteur privé. Aucun domaine dans lequel évoluent les opérateurs du GEM et du FIVPAMA n’a été ignoré.
Seulement voilà, les chefs d’entreprise et les capitaines d’industrie réunis ce jour du 17 juin ont affiché leur déception. Ils s’attendaient à une aide d’urgence de trésorerie, entre autres, payements  des salaires de leurs employés et le plan de relance attendra. Une requête que l’Etat par la voix du Grand argentier ne peut satisfaire. Apparemment, les opérateurs économiques s’égarent sur une fausse piste. Ils se croient être en droit de réclamer à l’Etat certaine chose qui relève de leurs propres responsabilités sinon de leur devoir respectif. En effet, l’Etat ne peut pas en aucun cas prendre la place dévolue aux patrons de société ou d’entreprise pour se charger du paiement par la caisse publique des rémunérations de leurs salariés. Une confusion totale dans la conception du principe du « devoir » avec la notion de « droit ».
Le lundi 22 juin à Iavoloha, lors de la rencontre avec les opérateurs du BTP, le Président Rajoelina a réitéré en situant le cadre légal au sein duquel l’Etat peut ou doit agir. Toujours en sa qualité de facilitateur, le Chef de l’Etat dévoile un train de mesures s’inscrivant dans le cadre du plan Marshall, annoncé auparavant avec les opérateurs du FIVPAMA et du GEM, qu’un ensemble de grands travaux d’infrastructure sera lancé et financé par l’argent public. Les entrepreneurs nationaux du BTP, toute catégorie, bénéficieront l’essentiel des marchés. Il n’y aura ni des faveurs spéciales pour untel ni du copinage ni de la corruption au profit de quelque gros bonnet que ce soit. Tout le monde sera mis sur le même pied d’égalité.
A chacun donc de prendre ses responsabilités, l’Etat a déjà pris le sien.
Ndrianaivo
  

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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